THOMAS ¤ "The road to power is paved with hypocrisy, and casualties”

Thomas est diplômé d’un master en science politique, obtenu à l’université de Harvard. Il a toujours été attiré par le besoin de se sentir important, par l’attrait des responsabilités, la dimension stratégique de la sphère politique, et les costumes sur-mesure ; élève brillant parce qu’acharné de travail, son éducation a toujours prôné cet aspect de la vie. ≈ Il vient d’une famille relativement nombreuse dont il en est le cadet. Trois sœurs et un frère. Thomas est incontestablement celui qui ressemble le plus à son défunt père. Ambitieux et perfectionniste, il a toujours eu en tête d’honorer l’existence de son géniteur, décédé d’un arrêt cardio-vasculaire alors que lui rentrait dans l’adolescence. ≈ Le jeune homme travail ardemment pour se tailler une réputation dans le milieu de requin dans lequel il stagne. Sa spécialité est la communication politique. Il connaît les codes, les dérives, les vices de procédures, et s’en sert pour faire ce qu’il sait faire de mieux : séduire l’électorat. ≈ Les enfants Whitaker ont tous eu une éducation très structurée, et Thomas n’a jamais été un gamin à faire de vague. La messe le dimanche et les prières d’avant repas ont ponctué son jeune quotidien, et même si aujourd’hui certaines valeurs lui semblent plus abstraites de ce côté-là, il reste un type formaté par les bonnes vieilles valeurs religieuses. Le gendre idéal, courtois et éduqué, au vocabulaire riche et séduisant. ≈ Au fond se cache quelqu’un de moins rangé, de plus spontané. Un feu qu’il a toujours su dompter, notamment grâce au sport. Ça dépasse le simple besoin de s’entretenir, d’avoir une hygiène de vie irréprochable. Il le considère aussi et surtout comme un véritable exutoire. Il a longtemps pratiqué la boxe, mais qu’il délaisse désormais au profit d’activités moins brutales ; avoir la gueule amochée ne servait pas vraiment sa cause de politicien. Maintenant, il capitalise sur ses rares plages horaires libres pour courir, faire de la boxe ou pratiquer en salle de muscu’. ≈ Une vie à cent à l’heure. Par chance, son organisme ne réclame pas trop d’heures de sommeil, sûrement qu’avec les années lui aussi c’est accommodé à un rythme de vie soutenu. Fort heureusement, son célibat lui permet ce rythme de vie. A vrai dire, c'est peut-être la raison de ce célibat. Il n'est qu'un bourreau de travail qui ne se laisse que très peu de chance pour souffler. ≈ Il idéalise sûrement ce que serait sa relation sérieuse idéale.. Attirance physique, cérébrale, feeling instantané. Il a l'impression de découvrir le coup de foudre mais il se dit que c'est sûrement sa seule chance de découvrir l'amour. Il n'a pas le temps pour des relations construites petit à petit. Tout doit aller vite. En tout cas, personne ne lui a donné envie d'appuyer sur le frein, au contraire. ≈ Il a néanmoins une vie sexuelle active. Enfin, peu active mais active quand même. Ce n'est pas un moine, il n'a pas fait voeu de chasteté. Bien que sa famille s'impatiente de le voir revenir avec quelqu'un ou tout du moins, d'apprendre qu'il fréquente une personne. C'est une des raisons qui fait qu'il n'aime pas les repas de famille. ≈ Amoureux des belles choses, il apprécie son confort de vie : le bon vin, les bons plats, les beaux vêtements, les beaux tableaux. Le temps l’aurait rendu un brin matérialiste, et ce constat ne l’enchante guère. Il se rappel souvent aux bons souvenirs de son enfance, et de son milieu qui n’avait rien en commun avec le luxe qu’il côtoie aujourd’hui. Mais sa vie chargée l’éloigne bien fatalement des choses simples. ≈ TJ a toujours aimé apprendre et s’avère doté d’une bonne culture générale. Il ne l’expose pas à outrance, mais essaie de s’en servir habilement dans son job, dans ses relations mondaines et stratégiques. Il lit pas mal d’ouvrages, souvent politiques, le soir lorsque la fatigue ne l’écrase pas. ≈ Amateur de musique, et notamment de blues, il met souvent en route son 33 tours pour rédiger des discours et trouver ses inspirations. Il aimerait assister à des concerts, des festivals, mais il n’a clairement pas le temps