(contexte) — once upon a gay time

C'est la nouvelle mode des réseaux sociaux : parler librement de ses fantasmes, en abordant fièrement les hastags #myfantasyis et #beproudofyourfantasy. Tout commence avec un groupe d'étudiants de l'université de Columbia, à New York. Ils travaillaient sur un dossier, pour un de leur cours, et ne pensaient pas que leur idée prendrait une pareille ampleur. Alors qu'au début, cela restait dans le cercle universitaire, le phénomène s'est étendu dès que des influenceuses l'ont rejoint, le rendant alors tendance.

On peut alors fièrement lire des « Mon fantasme est de coucher avec un pompier » ou bien encore « Coucher avec l'équipe de football US de ma fac » à travers Twitter, Instagram ou bien encore Tumblr. Certaines personnes font ça pour « le fun » ou bien parce que c'est à la mode. D'autres sont très sérieuses à ce propos et revendiquent ainsi une nouvelle forme de liberté sexuelle.

Récemment, le fantasme quitta le domaine du sexe, pour s'étendre sur les thèmes de l'amour (mon fantasme est de rencontrer l'Amour, mais pas facile dans une grande ville) ou bien encore de la réussite professionnelle (mon fantasme est d'être mon propre patron). Comme si c'était devenu un mantra, un objectif à cocher dans son bullet journal.